La fin de semaine a été très plaisante malgré les défies que nous avons rencontrés.
Personnes présentes :
Karl, Pancho, Pascale, Jean-François, Suzanne, Martin et moi.
Sur le chemin de monté pour la mise à l'eau, nous avons rencontré une gang d'environ 6-7 kayakistes. Ils avaient vu le message de rendez-vous sur le forum, ils se sont dit pourquoi ne pas nous accompagner. Le problème, est qu'ils n'ont pas été capable de se rendre à la mise à l'eau à cause de la boue (pas très épeurant pour un camion, mais un défie suffisant pour une voiture). On leur a proposé de les aider gentiment.
Après avoir pris une trentaine de minutes pour réorganiser le stock, nous sommes allés à la mise à l'eau. La particularité de cette navette, c'est que nous avons choisi de monter à la mise à l'eau avec les deux camions (ainsi que leur VUS). Une fois là, nous avons redescendu deux véhicules pour pouvoir remonter chercher le dernier camion en haut. Vous me suivez toujours? Bref, le camion de Jean-François est resté en haut tandis que celui de Pancho et le VUS des kayakistes sont resté en bas.
Il y a eu quelques impaires qui ont mal passé vis à vis le comportement des kayakistes. De un, certains d'entre eux avaient de quoi prévu en ville à 18h00. Ils nous mettaient donc de la pression, à nous qui leur sauvaient leur journée en leur fournissant une navette (ils n’en n’avaient pas, vous imaginez?) pour que nous accélérons le processus.
De deux, comme nous descendions en bas, certains d'entre nous avaient mis leur sac à dos dans leur VUS pour se changer une fois rendu en bas. Le problème c'est qu'ils ont fillé comme des éclairs rendu en bas de la chute blanche. Nous n'avions même pas eu le temps de finir de portager à ce moment. Conséquence, nous avions des espadrilles et du linge en moins.
Finalement, Pascale de notre équipe s'est ramassée en hypothermie. Elle était équipé d'un dry suit, mais ses épaisseurs n'étaient probablement pas suffisante. Pour moi aussi d'ailleurs, la température a changé de manière imprévue, mais mettons que je suis plus résistant au froid. Le mieux que nous pouvions faire était de lui administrer de l’instant-glucose pour lui donner un boost d'énergie. En quoi c'est évènement est lié à eux? À notre arrivé au camions, alors que nous étions toujours dans l'eau et assez loin, nous les avons vu nous faire bye-bye et quitter. C'est assez CHEAP de leur part. Une chance que Martin et Suzanne avait leur campeur équipé d'une chaufferette au propane et de vêtements secs pour soigner Pascale.
Certains d'entre nous ont conclu une généralité : ces kayakistes "consomme la rivière" au lieu de prendre le temps de vivre en solidarité.
Sinon, nous sommes retournés toute la gang de canoteur au campeur à mes parents à Metabetchouane pour souper et dormir. Très bon souper...
La belle rivière était prévue pour le dimanche, mais étant donnée la différence d'état de chemin entre le samedi matin et le samedi soir après la pluie, nous avons décidé d'oublier le projet. Nous nous sommes contentés de pagayer sur le lac St-Jean, entre les glaces.
Ha oui, nous avons mangé une très bonne crème molle sous le soleil en guise de dîner du dimanche.
Voilà
Marc
P.S. Il me reste encore à retrouver notre stock de linge.