Bien que la sortie n'était pas planifié au calendrier, donc, hors club, je fais un petit rapport de sortie, histoire de donner un peu plus d'information, et le feeling que l'on a eu, à ceux et celles qui voudraient faire cette section, un jour. À notre connaissance, il n'y avait pas de membre actif du club qui avait fait cette sortie.
Donc, le départ s'est fait à Rousseau, qui est à 15 minutes de Rivière à Pierre, où se trouve une gare de VIARAIL où nous avons acheté nos billet. Nous aurions très bien pus partir de Jonquière directement, avec nos canot, et revenir en train. Rousseau étant le Take Out.
Photo du trainLe voyage en train se fait assez bien. Il n'est pas à l'heure, cependant. La devise de ViaRail serait, semble t'il, un truc du genre: "Vient, Installe toi, Attend et Regarde"...
Nous avons mis à l'eau au Lac à la Perle. Celle-ci se fait à côté de la Batiscan. Tout ce qu'il reste à faire, c'est d'embarquer le bagage dans les canots et de les poussés dans la rivière. Nous y rencontrons un petit couple de "pagayeur", qui n'attache pas ses barils dans son canot, ceux-ci étant d'ailleurs munis de harnais de transports. Le mot portage ne se retrouvant pas dans le dictionnaire des pagayeurs du Saguenay, nous avons pour la plupart une quantité importante de matériel, et j'ai refusé l'offre d'Antoine qui voulait me donner son harnais de transport pour baril, quelques jours auparavant. Mauvaise décision.
Bref, le gars était un habitué de la Batiscan, qu'il avait fait une dizaine de fois, et semblait aussi être habitué à portager. D'ailleurs, nous l'avons baptisé Le Pichou, et il serait bon de le surveillé, lors de la course du même nom, étant donné que nous étions convaincu qu'il s'entrainait à courir dans son cartier, avec son baril de stock, en prévision de sa descente annuel de la Batiscan, ou plutôt, randonnée...
Dès que nous avons mis à l'eau, il s'est mis à pleuvoir, et nous n'avons revue le soleil que le vendredi midi.
Le premier rapide arrive assez tôt, après un petit planiol. Coté R2, nous avons un petit doute lorsqu'avant de nous y engager, nous apercevons un canot vert de cravater, en plein milieu de la rivière. Finalement, c'est un R2+, au niveau où elle était, qui se passe à gauche, contrairement à notre Pichou, qui disait que ça se passait très bien à droite.
Nous faisons une dizaine de kilomètre, avant de trouver un endroit pour camper, non référencer sur la carte guide. C'est d'ailleurs une des particularité de la rivière, il y a peu d'endroit pour camper. On est loin des grandes plages de l'Ashuapmushan ou de nombreux camping de la Mistassibi Nord-Est.
La deuxième journée s'est sommes toute bien passé. Une ou deux cordelles, de la pluie. Nous trouvons que la rivière pousse beaucoup et que chaque rapide nous remplis. D'ailleurs, un R2 à remplis tout nos canots et a causé un dessalage qui a presque tourné en cravate.
Portage de 600 mètres sous une bonne pluie. Un bon R4 suivi d'un R2 et d'un R3. Avec nos sous-marins, nous ne prenons aucun risque.
R4 au fond de la photoR2 suivit d'un R3. Il y a peu de contre courant. La rivière a beaucoup monté.Nous campons à Pont Beaudet.
Pont BeaudetCampingHa oui, est-ce que j'ai dit qu'il pleut régulièrement? Et nous remarquons que la rivière à monté durant la nuit.
Le troisième jour sera déterminant. Il pleut à chacun de nos arrêts, ce qui est quand même pratique pour les portages, puisque nous ne souffrons pas trop de la chaleur.
Durant cette journée, nous avons portagé 2 fois, , et nous avons eu "réussi" à cordeler 2 fois, également.
Cordelle du R4 de la rivière JeannotteRivière Jeannotte au fond, à gaucheR4 du premier portageDeuxième portage. Sous la pluie, bien-sur!Seuil 4 de la deuxième cordelle.Jeudi le 24, au matin, nous prenons la décision de ne pas faire les portes de l'enfer. La rivière à monté de près de 1 pied, durant la nuit. Nous saurons le lendemain que le niveau est passé de 70 à 225 m³ en 24 h. Il doit également y avoir un délais, entre le temps que le niveau que nous avons observé et celui lu à la station.
Nous faisons donc du pouce, moi et Antoine, à partir de Miguick, pour descendre à Rivière à Pierre, chercher les camions. Nous en profitons pour allez explorer un peu, la fin des portes de l'enfer. Nous y rencontrons un pagayeur qui connait bien la rivière et qui nous confirme que nous avons pris une sage décision.
C'est malgré tout, une superbe rivière. Les planiols ne sont pas super long, et il y a des rapides entre eux. Ce qui fait que l'on ne passe pas une journée complète à pagayer des planiols. Par contre, la section du début, était quand même assez rocheuse. Ce qui fait qu'à un débit plus bas, ça pourrait devenir assez gratte bateau. Mais, à un trop gros débit, ça peut devenir problématique pour les portes de l'enfer. La carte guide du site Carteplainair.org est sommes toutes assez précise. Mais, la cote des rapides changes beaucoup en fonction des débits. Ce serait à revoir.
À refaire donc. Pour nous, ce n'est que partie remise!